Intervenants

1. Direction scientifique

• Emilie GAILLARD

Emilie GAILLARD est maîtresse de conférences HDR en droit privé à SciencesPo Rennes. Elle dirige le parcours de grade Master GENFUT pour Transitions juridiques et générations futures au campus de Caen de SciencesPo Rennes. Elle y enseigne l’approche transgénérationnelle des droits fondamentaux à l'ère de la protection de l'avenir (générations futures, intégrité de la planète et de l'espèce humaine), l’épistémologie juridique dynamique, le droit international de l’environnement, la diplomatie juridique environnementale internationale et le droit des générations futures.
Elle est directrice scientifique et coordinatrice générale de la Chaire d'excellence CNRS Normandie pour la paix, dédiée à la Paix avec la Terre, à la promotion des droits des peuples autochtones, des générations futures et à la protection de tout ce qui vit et est nécessaire à la vie sur Terre. La Chaire contient plus de 12 lignes de recherches inter-reliées, qui promeuvent l’innovation juridique responsable à l’ère de l’Anthropocène.

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• Bénédicte BEVIERE-BOYER

Bénédicte BEVIERE-BOYER, co-organisatrice de ce colloque, est maître de conférences-HDR en droit privé à l'Université de Paris 8 et, depuis 2021, professeur invité à l'Université de médecine et des sciences de la santé de Shanghai, Faculté de santé publique. Elle est rattachée au Centre de recherches juridiques de Paris 8.
Ses travaux de recherches portent principalement sur les domaines du droit de la santé numérique, du droit de la bioéthique et de l’éthique. Elle intervient sur des thématiques variées telles que sur la recherche, l'innovation, le numérique, les données de santé, l’IA et les systèmes de santé, les principes fondamentaux protecteurs de la personne, le principe de garantie humaine, l’explicabilité, la relation de soins, la médecine personnalisée, la vulnérabilité, les dons d’organes, la recherche sur l’embryon, la génétique, criprCas9, l’assistance médicale à la procréation, le diagnostic préimplantatoire, le transhumanisme, etc. Elle a ainsi rédigé plus de 70 articles et 80 chroniques, 10 articles collectifs et dirigé 8 ouvrages collectifs et 9 dossiers thématiques.
Ayant pour prédilection les recherches pluridisciplinaires et internationales, elle a organisé plus de 40 colloques en France et en Chine sur des thématiques d'actualité en rapport avec le droit du numérique en santé (Big Data, souveraineté numérique, responsabilité numérique, cybersécurité), le droit de la bioéthique (la dignité en santé), le droit de la santé (médecine personnalisée, environnement, natalité, assistance médicale à la procréation, embryon,  neurosciences, génétique, vieillissement, fin de vie, responsabilité médicale) ainsi que sur les questions majeures de société (famille en transformation, appréhension contemporaine du corps humain, transhumanisme, transanimalisme, etc).
Directrice du M2 Droit de la santé numérique et intelligence artificielle à l’Université de Paris 8, ses cours portent sur le droit des patients en santé numérique, le droit de la responsabilité en e-santé, le droit de la cybersécurité en santé, l’éthique et le droit de la bioéthique en santé numérique. Elle enseigne aussi en M1 Droit de la santé la politique de santé publique, le droit des patients et des usagers du système de santé publique et le droit du numérique en santé.

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• Amandine CAYOL

Amandine Cayol, co-organisatrice de ce colloque, est maître de conférences en droit privé et codirectrice du Master Assurances à l’Université de Caen-Normandie, membre de l’ICReJ (UR 967) et membre associée du LexFEIM (EA 1013), où elle est coresponsable de l’axe de recherche « Droits des activités économiques et droits des espaces marins ».

Spécialisée en droit des contrats, droit de la responsabilité civile (spécialement en droit du dommage corporel), droit des assurances et droit des biens, elle a rédigé 5 ouvrages (dont 1 coécrit), une cinquantaine d’articles (dont 11 coécrits) et plus de 200 notes sous arrêts (dont 55 coécrites). Elle tient, par ailleurs, plusieurs chroniques en droit des assurances (trimestrielle chez Lexbase avec R. Bigot ; annuelle au Recueil Dalloz avec R. Bigot, D. Noguéro et Ph. Pierre ; annuelle en assurance auto au BJDA), en droit du dommage corporel (annuelle au BJDA) et en éthique et droit du vivant (trimestrielle à la RGDM avec C. Bourdaire-Mignot et T. Gründler). Elle a codirigé 5 ouvrages collectifs et 2 dossiers thématiques dans des revues, et assure la codirection de la rubrique « Assurances » de Dalloz actualité. Elle a coorganisé 14 colloques (dont 6 d’envergure internationale), 12 séminaires et journées d’études, et 2 cycles de conférences.
Elle axe désormais principalement ses recherches autour de la notion de personne (juridique / humaine) et s’intéresse particulièrement au statut juridique du corps humain. Elle étudie notamment les contrats portant sur le corps humain, l’émergence d’un corps de règles propres au dommage corporel, le statut juridique de l’être humain avant la naissance et après la mort, la question d’une possible reconnaissance d’un droit de propriété de la personne sur son corps et sur ses données de santé.

Ses travaux l’ont amenée à s’intéresser au transhumanisme. Elle fait ainsi partie de l’atelier sur "L’homme en transformation" du GDR NoST et a dirigé avec Emilie Gaillard deux cycles de séminaires sur le thème « Transhumanisme(s) et droit(s) » à la MRSH de Caen entre 2018 et 2020, ainsi qu’un projet de recherche pluridisciplinaire « Transhumanisme(s) et droit(s) », cofinancé par le GIP Mission de recherche Droit et Justice (devenu IERDJ) entre 2019 et 2021.
Ses recherches portent également sur le numérique en santé. Elle a ainsi dirigé entre 2020 et 2022 un projet de recherche pluridisciplinaire sur « Les enjeux du développement de la télémédecine en Normandie » financé par la Région Normandie (RIN) à 100% sur des fonds FEDER. Elle assure, depuis 2020, la direction scientifique de l’axe relatif aux enjeux éthiques et juridiques du développement du numérique et de l’intelligence artificielle en santé mentale dans le cadre du projet de Fédération Hospitalo-Universitaire (FHU) A2M2P.

2. Intervenants

• Lili FUHR, Directrice du Programme d'Économie Fossile, Centre International de Droit de l’Environnement (Allemagne).

Lili Fuhr (elle/il) est la directrice du programme sur l'économie fossile de CIEL. À ce titre, Lili dirige une équipe d'avocats et de militants dévoués qui œuvrent à la transformation de notre système économique afin de répondre d'urgence aux réalités politiques, sociales et économiques de la triple crise du climat, de la biodiversité et de la pollution en exposant les risques et les impacts des fausses solutions, avec une attention particulière pour les produits pétrochimiques, les produits agrochimiques, la capture et le stockage du carbone et les technologies de géo-ingénierie.

Avant de rejoindre CIEL, Lili a dirigé pendant 15 ans la division de la politique environnementale internationale de la Fondation Heinrich Böll.

Lili est membre du conseil d'administration du groupe ETC et siège au comité directeur international de l'initiative du traité de non-prolifération des combustibles fossiles.

Titre de la présentation : "La Terre transformée: Regards croisés des différentes techniques utilisées”

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• Marine de Guglielmo Weber est enseignante-chercheuse au sein du programme Climat, énergie et sécurité de l’IRIS.

Elle travaille sur les enjeux stratégiques et sécuritaires transverses liés au dérèglement climatique. Elle s’est en outre spécialisée dans l’étude des solutions technologiques développées pour y répondre, notamment les pratiques et techniques de modification de la météo et du climat. Elle achève un doctorat de sciences de l’information et de la communication portant sur l’ensemencement de nuages au sein du Centre d’Études sur les Médias, les Technologies et l’Internationalisation (CEMTI) de l’Université Paris 8. Elle est également l'autrice d'un ouvrage d'anticipation climatique intitulé L'Eau qui reste, et paru en 2023 aux Editions du Delf.

Titre de la présentation : Géopolitique de la géo-ingénierie : la gouvernance internationale du climat face à la course à l'atmosphère

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• Aarti GUPTA ,Professeur de gouvernance environnementale mondiale, Université de Wageningen

Aarti Gupta est professeur de gouvernance environnementale mondiale à l'université de Wageningen, aux Pays-Bas. Ses recherches portent sur la politique climatique internationale et la gouvernance anticipée des nouvelles technologies, y compris l'ingénierie climatique. Elle est professeur principal et coprésidente du comité directeur scientifique du réseau international de recherche sur la gouvernance du système terrestre (ESG), et auteur principal coordinateur de son plan scientifique et de mise en œuvre pour 2018. Elle est également investigatrice principale du projet TRANSGOV, financé par le Conseil néerlandais de la recherche, sur le potentiel de transformation de la transparence dans la gouvernance du climat, et co-éditrice de Transparency in Global Environmental Governance (MIT Press). Elle est l'une des co-initiatrices de l'initiative universitaire 2022 appelant à un accord international de non-utilisation de la géoingénierie solaire. Elle est titulaire d'un doctorat en études environnementales de l'université de Yale.

Titre de la présentation : “Les défis politiques et de gouvernance de la géo-ingénierie : Expliquer la raison d'être d’un Accord international de non-utilisation de la géo-ingénierie solaire”

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• Clive HAMILTON, Professeur en Éthique Publique à l’Université Charles Sturt, Canberra

Clive Hamilton est un auteur australien et un intellectuel public. Il est professeur d'éthique publique à l'université Charles Sturt de Canberra. Il a occupé divers postes universitaires en tant que professeur invité à Sciences Po, à l'université de Heidelberg, à l'université d'Oxford et à l'université de Yale. Avant d'être nommé à l'université Charles Sturt, Clive a été pendant 14 ans directeur exécutif d'un groupe de réflexion, l'Australia Institute, qu'il a fondé.

Clive a écrit de nombreux ouvrages sur le changement climatique et la géo-ingénierie. Il a notamment écrit la trilogie Requiem for a Species : Why We Resist the Truth About Climate Change, Earthmasters : Dawn of the Age of Climate Engineering (publié par Le Seuil sous le titre Les Apprentis sorciers du climat) et Defiant Earth : The Fate of Humans in the Anthropocene (La Terre défiante : le destin des humains dans l'Anthropocène). Ses opinions sur divers aspects de la géo-ingénierie du changement climatique ont été publiées dans Nature, le New York Times, Scientific American et Le Monde.

Titre de la présentation : Réflexions historiques et éthiques sur la TransTerre

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• Jose JUSTE RUIZ, Professeur de Droit international (Emérite) Université de Valencia

Docteur en Droit de ladite Université (1975), Master en Droit Comparé de l'Université de Berkeley (1975) et a obtenu le Diplôme de l'Académie de Droit International de La Haye (1977).

Titre de la présentation: “Droit international de la mer et géo-ingénierie”

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• Frédérick LEMARCHAND, Professeur de sociologie à l'Université de Caen, Professeur invité à l'UQAM, Directeur du CERREV, directeur du master GREEN.

Professeur de sociologie à l'Université de Caen, Professeur invité à l'UQAM, Directeur du CERREV, directeur du master GREEN. Travaille sur les questions environnem,tales depuis plus de trente ans.

Titre de la présentation : “Réflexions sociologiques sur la TransTerre”

Les effets de l'activité humaine sur le climat, nommés anthropocène, mettent en péril des équilibres millénaires et compromettent jusqu'à la survie de l'humanité du terre. Érosion de la biodiversité, des ressources de métaux, d'eau ou de terres arables, les grands enjeux environnementaux ne pourront être traités qu'à partir de décisions techniques descendant de l'Europe ou de l’État. Les territoires, les acteurs locaux, les entreprises devront aussi anticiper, mettre en œuvre des politiques adaptées, innover et surtout repenser l'implication des acteurs locaux - c'est-à-dire chacun d’entre nous - dans ce défi sans précédant dans l'histoire de l'humanité. Après avoir passé en revue ces grands enjeux, qui peuvent paraitre déprimants de prime abord, nous tenterons d'entrevoir les pistes possibles pour une action locale et conviviale qui sera le défi de chaque territoire.

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• Anna MADDRICK, Analyste juridique, Stop Ecocide International

Anna est titulaire de deux distinctions en droit aux niveaux licence et maîtrise des universités de Glasgow et de Bologne, et travaille en tant qu'analyste juridique pour le SEI. Elle est également l'un des auteurs d'un programme de recherche Edward Elgar à paraître sur la politique de la géoingénierie, dans lequel elle examinera le phénomène dans le contexte de l'écocide et du droit international de l'espace. Elle fait actuellement campagne pour souligner l'importance d'une application judiciaire renforcée pour l'avenir de la gouvernance mondiale aux niveaux international, national et local.

Titre de la présentation : “Le droit de l'écocide vecteur d'une protection juridique universelle face à la géoingénierie”

Je parlerai du droit de l'écocide en tant que représentant de ce droit universel, en me référant au développement de la géo-ingénierie et aux considérations sur les biens communs mondiaux, en mettant probablement un peu l'accent sur les implications de cette discussion pour le droit international de l'espace et l'espace extra-atmosphérique. Ma présentation portera sur le thème suivant: le point de rupture entre la rhétorique et l'action est le droit applicable.

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•  Christina VOIGT, Chair,  IUCN World Commission on Environmental Law

Christina Voigt est professeur de droit à l'université d'Oslo, en Norvège. Elle est une experte de renommée internationale dans le domaine du droit international de l'environnement. et publie largement sur les questions juridiques liées au changement climatique, au multilatéralisme environnemental et à la durabilité. de l'environnement et de la durabilité.

De 2009 à 2018, elle a travaillé en tant que conseillère juridique principale pour le gouvernement norvégien dans les négociations des Nations unies sur le climat et a négocié l'accord de Paris. négociations climatiques de l'ONU et a négocié l'Accord de Paris et son règlement. Le professeur Voigt est présidente de la Commission mondiale du droit de l'environnement (CMDE) de l'UICN et coprésidente du Comité de mise en œuvre et de conformité de l'Accord de Paris.

Elle est également mère de deux jeunes garçons. Elle est également mère de deux jeunes garçons, Victor et Oscar.

Titre de la présentation : "Cadre juridique international pour la géo-ingénierie, en particulier la géo-ingénierie solaire"